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L’ASTRA 400
Sources /
- Gazette des Armes N°176 (par Bernard Meyer), N° 191 (par François Marchetti), N° 202 (par Bernard Meyer), N° 248 (par Jean-Pierre Bastié), N° 253 et 254 (par Luc Guillou)
- « Les pistolets Astra » par Luc Guillou et Philippe Gourio
- « The Astra tubular slide pistols, models 400, 300, 600 Etc » par Ed Buffaloe
- Wikipedia, Littlegun, forums espagnols et autres recherches et photos personnelles
- Liens principaux /
http://www.9mmlargo.com/400/index.htm
http://www.hlebooks.com/
/L’ASTRA 400 – Généalogie :
A/ Des origines de la firme au Campo-Giro
A1/La firme Esperanza y Unceta
Don Juan Esperanza, un fin mécanicien, s’associe à Don Juan Pedro de Unceta-Baerenechea Cendoya pour fonder leur firme le 17 juillet 1908 à Eibar, dans le berceau basque dont est issue la longue lignée d’armuriers à laquelle appartient le second.
Ainsi, tout comme pour la firme Bergmann
(sur le Bergmann-Bayard, voir discussion ici : http://www.tircollection.com/t7509-le-pistolet-bergmann-bayard-ouvrage-de-nparra :…), la vocation initiale de sous-traitance de pièces détachées mécaniques peut se trouver rapidement complétée par la production d’éléments destinés au montage des pistolets réalisés par les nombreux artisans locaux.
Si l’obtention des contrats militaires est à l’époque soumise à forte concurrence, le marché civil est très porteur et la vogue des pistolets automatiques Browning 1906 conduit à sa déclinaison en de multiples copies par les artisans basques.
Esperanza y Unceta va proposer à son tour sa propre version, sous la marque « Victoria », un » modèle 100 » ou « modèle 1911 », en 6,35 mm ou 7,65 Browning, de type
« hammerless », pouvant être porté commodément en poche.
Cependant, une opportunité d’investir le marché militaire apparait lorsque l’armée espagnole, mécontente des délais de livraison des 3000 exemplaires du Bergmann (Mars) 1905 (devenu 1908, livré 3 ans après la commande initiale), manifeste son intention de privilégier une production nationale. L’entreprise va connaitre son premier développement majeur en participant au contrat de fabrication des pistolets Campo-Giro dès 1912, ce qui l’obligera à trouver des locaux plus vastes à Guernica en 1913.
(sur l’intérêt architectural de la fabrique, voir ici : http://tourisme.euskadi.net/fr/patrimoines-culturels/usine-astra-unceta-y-cia/x65-12375/fr/)
A2/Le Campo-Giro
Sur le Campo-Giro, voir discussion ici : http://www.tircollection.com/t5806-le-campo-giro
Dès 1900, le lieutenant-colonel d’artillerie Venancio Lopez de Ceballos y Aguirre, Comte de Campo-Giro, entreprend l’étude d’un pistolet automatique au fonctionnement original. Cependant, son prototype réalisé à l’arsenal d’Etat d’Oviedo sur autorisation en 1903/1904 (platine à simple action, chien apparent, chambré pour la 9 para), ne retient pas la faveur de l’Etat-Major espagnol après le dépôt du brevet le 25 janvier 1905.
Les difficultés rencontrées par Bergmann motivent la reprise du projet de Campo-Giro, dont un second prototype est réalisé dès 1910, 25 exemplaires dont les essais sont achevés le 30 juin 1912 et validés par décret royal du 24 septembre 1912.
Une modification majeure, l’abandon de la biellette et des verrous au profit d’une culasse non calée, ceci à l’issue de l’expérimentation intensive d’un premier millier d’exemplaires. Sous le nom de « modelo 1913 », le Campo-Giro y a gagné sa ligne élégante, fruit de l’augmentation tubulaire nécessaire pour supporter le puissant ressort récupérateur et la cartouche de 9 mm Campo-Giro ;
La
mystérieuse cartouche de 9 mm Campo-Giro (jugée d’une vélocité supérieure à la 9mm Bergmann-Bayard, ce qui pourrait être dû au canon plus long du Campo-Giro) est similaire à la 9 Largo fabriquée par la firme Pirotecnia Militar de Sevilla, mais néanmoins différente :
( lire l'article "Mémoire descriptif du pistolet automatique Campo Giro. Calibre 9 mm. - patente N. 34.798. - 1904" publié par celui qui était alors le Commandant d'État Major D. Venancio Lopez De Ceballos y Aguirre, Comte de Campo Giro, dans le "Memorial d'Artillerie" de juin 1906 (année 61, Serie V, Tome I), dans lequel il parlait d'une munition qui, balistiquement ressemblait peu à la 9 mm Bergmann, mod. 1903) :
• Cartouche : Calibre 8,81 mm. Catégorie guerre. Type Campo Giro. Ordinaire. Modèle 1913. Long 32. poids 12,92 g.
• Ogive : Type Arrondie, rome. Blindée. Cuproniquel. Plomb antimonioso. Longueur 16. Diamètre 9,1. Poids 128 grains.
• Capsule : Type Berdan. 18 milligrammes de mélange détonant. Laiton 72/28. Diamètre 4,5. Poids 2.31 grains.
• Douille : Type cylindrique, entaillée. Avec rainure. Laiton 72/28. Longueur 23. Poids 63,27 grains.
• Poudre : Fil. 41 (6,17 grains) Progressive. Sans fumée. Une base. Lamelles.
• Caractéristiques balistiques : Vitesse initiale 355 M/s. Énergie a la bouche 53 Kpm. pression en chambre moins de 2500 Kp/cm². Portée max 2000 m, Portée efficace 50 m. Perfore 10 cm de bois de pin a 50 mètres.
Si le modèle 1913 sera également civil (340 exemplaires sur les 1300 unités de la « pré-série » livrée dès décembre 1914), la seconde génération appelée 1913/1916 (13 625 exemplaires encore légèrement améliorés en 1915), devient le pistolet réglementaire de l’armée espagnole avec la dénomination
Pistª Autª mod.1913 après le second décret royal du 5 janvier 1914 qui valide les modifications apportées depuis l’expérimentation du premier modèle en 1912. Sa production, contrariée par celle prioritaire du Ruby, cesse en 1919.
En haut, le modèle 1913/16 ; dessous le 1913 :
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Dans sa version ultime, les plaquettes de crosse ne sont plus en corme, devenue difficile à trouver, mais en bois quadrillé, renforcées par une seconde vis, le levier de la sûreté manuelle étant redessiné pour rendre l’arme plus ergonomique.
Accessoires, démontages, éclatés :